CHEMIN DE SAINT - JACQUES

Le plus ancien

La popularité du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge fit se multiplier rapidement les routes pour parvenir à la tombe de l’Apôtre. Le parcours le plus ancien est cependant celui connu comme le Chemin du Nord, qui part du Pays Basque pour parcourir la corniche cantabrique en suivant la côte jusqu’en Galice. Ce fut la route qu’empruntèrent les monarques du Royaume des Asturies pour faire le pèlerinage à Saint-Jacques, en parcourant les rares territoires restés chrétiens dans la Péninsule Ibérique lors de la conquête musulmane. Cette voie devint rapidement un important foyer de pèlerinage, une authentique colonne vertébrale des territoires chrétiens du nord de la péninsule. Elle fut, au fil du temps, remplacée par le Chemin français, grâce à la progression de la reconquête chrétienne vers le sud et à son caractère plus praticable. Le Chemin du Nord passa ensuite au second plan mais était encore utilisé par les pèlerins débarquant sur les côtes espagnoles en bateau.

Forêts, plages et falaises

Après sa remise en état vers la fin du XXème siècle, le trajet est aujourd’hui parfaitement signalisé et, grâce à l’acharnement des villes de la région et des associations de pèlerins, il bénéficie d’un nouvel élan qui permet de profiter de paysages réellement spectaculaires où les splendides plages et falaises de la Côte Cantabrique alternent avec les forêts denses et les localités à l’ambiance marine séculaire, pleines d’histoires de baleiniers et de naufrages. Le chemin part d’Irún, proche de la frontière française et compte 32 étapes avant d’arriver à la ville galicienne d’Arzúa, où il rejoint le Chemin Français sur les derniers kilomètres jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. Au cours du voyage, le pèlerin traverse les régions du Pays Basque, de Cantabrie, des Asturies et de Galice, visitant des villes telles San Sebastián, Bilbao, Santander, Gijón et Oviedo, en plus de nombreux petits villages où l’amabilité et l’hospitalité des gens sont le trait de caractère principal.

A côté de l'océan

Dans les Asturies, le Chemin rejoint celui connu comme le ”Chemin primitif” , le plus ancien de tous les itinéraires et le “Chemin de la Côte” qui bifurque vers le nord sur quelques kilomètres de côte avant d’arriver en Galice. La Route du Nord est connue pour être plus difficile et plus complexe que le Chemin Français en raison de ses reliefs escarpés et de ses conditions climatiques, caractéristiques contrebalancées par les magnifiques parages naturels qu’elle traverse. Le climat de cette région de la péninsule, aussi humide que frais, contribue à un développement spectaculaire de la nature ; le pèlerin traversera des forêts denses, de grandes prairies qui s’ouvrent sur la mer et sera témoin de l’immensité de l’Océan Atlantique se brisant sur les côtes cantabriques, donnant lieu à d’impressionnantes falaises.

Bon patrimoine architectural et artistique

Lors de ce voyage mystique jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, le pèlerin pourra profiter de la variété de la gastronomie de la région, viandes, poissons et légumes cuisinés à feu lent et très caloriques, pour lutter contre les hivers rudes de la région. Il ne manquera pas non plus d’admirer son patrimoine architectural et artistique accumulé au cours des siècles, avec des éléments uniques au monde tels les monuments du Préroman asturien, déclarés Patrimoine Mondial par l’Unesco, ainsi que d’autres témoins du très riche patrimoine espagnol, tels le Pont de Vizcaya, à Portugalete (Pays Basque), le Caprice de Gaudí, à Comillas (Santander) ou l’impressionnante cathédrale d’Oviedo. Le Chemin du Nord offre enfin l’opportunité de découvrir de manière intime et recueillie, sans grandes agglomérations, l’essence même du Pèlerinage de Saint-Jacques, un voyage à l’intérieur de soi-même, en communion avec la nature et en profitant d’une région chargée de siècles d’histoire.

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CHEMIN DE SAINT - JACQUES

Le plus ancien

La popularité du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge fit se multiplier rapidement les routes pour parvenir à la tombe de l’Apôtre. Le parcours le plus ancien est cependant celui connu comme le Chemin du Nord, qui part du Pays Basque pour parcourir la corniche cantabrique en suivant la côte jusqu’en Galice. Ce fut la route qu’empruntèrent les monarques du Royaume des Asturies pour faire le pèlerinage à Saint-Jacques, en parcourant les rares territoires restés chrétiens dans la Péninsule Ibérique lors de la conquête musulmane. Cette voie devint rapidement un important foyer de pèlerinage, une authentique colonne vertébrale des territoires chrétiens du nord de la péninsule. Elle fut, au fil du temps, remplacée par le Chemin français, grâce à la progression de la reconquête chrétienne vers le sud et à son caractère plus praticable. Le Chemin du Nord passa ensuite au second plan mais était encore utilisé par les pèlerins débarquant sur les côtes espagnoles en bateau.

Forêts, plages et falaises

Après sa remise en état vers la fin du XXème siècle, le trajet est aujourd’hui parfaitement signalisé et, grâce à l’acharnement des villes de la région et des associations de pèlerins, il bénéficie d’un nouvel élan qui permet de profiter de paysages réellement spectaculaires où les splendides plages et falaises de la Côte Cantabrique alternent avec les forêts denses et les localités à l’ambiance marine séculaire, pleines d’histoires de baleiniers et de naufrages. Le chemin part d’Irún, proche de la frontière française et compte 32 étapes avant d’arriver à la ville galicienne d’Arzúa, où il rejoint le Chemin Français sur les derniers kilomètres jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle. Au cours du voyage, le pèlerin traverse les régions du Pays Basque, de Cantabrie, des Asturies et de Galice, visitant des villes telles San Sebastián, Bilbao, Santander, Gijón et Oviedo, en plus de nombreux petits villages où l’amabilité et l’hospitalité des gens sont le trait de caractère principal.

A côté de l'océan

Dans les Asturies, le Chemin rejoint celui connu comme le ”Chemin primitif” , le plus ancien de tous les itinéraires et le “Chemin de la Côte” qui bifurque vers le nord sur quelques kilomètres de côte avant d’arriver en Galice. La Route du Nord est connue pour être plus difficile et plus complexe que le Chemin Français en raison de ses reliefs escarpés et de ses conditions climatiques, caractéristiques contrebalancées par les magnifiques parages naturels qu’elle traverse. Le climat de cette région de la péninsule, aussi humide que frais, contribue à un développement spectaculaire de la nature ; le pèlerin traversera des forêts denses, de grandes prairies qui s’ouvrent sur la mer et sera témoin de l’immensité de l’Océan Atlantique se brisant sur les côtes cantabriques, donnant lieu à d’impressionnantes falaises.

Bon patrimoine architectural et artistique

Lors de ce voyage mystique jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, le pèlerin pourra profiter de la variété de la gastronomie de la région, viandes, poissons et légumes cuisinés à feu lent et très caloriques, pour lutter contre les hivers rudes de la région. Il ne manquera pas non plus d’admirer son patrimoine architectural et artistique accumulé au cours des siècles, avec des éléments uniques au monde tels les monuments du Préroman asturien, déclarés Patrimoine Mondial par l’Unesco, ainsi que d’autres témoins du très riche patrimoine espagnol, tels le Pont de Vizcaya, à Portugalete (Pays Basque), le Caprice de Gaudí, à Comillas (Santander) ou l’impressionnante cathédrale d’Oviedo. Le Chemin du Nord offre enfin l’opportunité de découvrir de manière intime et recueillie, sans grandes agglomérations, l’essence même du Pèlerinage de Saint-Jacques, un voyage à l’intérieur de soi-même, en communion avec la nature et en profitant d’une région chargée de siècles d’histoire.