Jour 1
Arrivées
Arrivée à Bilbao, retrait de la voiture de location – véhicule personnel possible – et installation. Journée détendue dans la ville pour se reposer avant le début de l’itinéraire le lendemain et en profiter pour découvrir la ville.
Bilbao séduit par sa vieille ville animée, le « Siete Calles », où s’alignent la cathédrale de Santiago, la Plaza Nueva et le marché de la Ribera, sans oublier les innombrables bars où l’on savoure les délicieux et variés pintxos, véritable signature gourmande de la cité. Autre fleuron, le musée Guggenheim, conçu par l’architecte Frank Gehry et inauguré en 1997 : revêtu de titane, de verre et de calcaire, il abrite d’importantes collections d’art moderne, permanentes et temporaires. Après la visite, il fait bon flâner le long de la promenade d’Abandoibarra, admirer le pont Zubizuri, dessiné par Santiago Calatrava, ainsi que le palais Euskalduna. Ceux qui privilégient le repos au bord de la mer pourront rejoindre les plages du nord, proches de la ville, telles que Sopelana, Arrietara ou Hondartza.
Nuit à Bilbao.
Jour 2
Comillas, perle moderniste au bord de la mer
Départ vers l’ouest en longeant la côte, première halte à Comillas, cité singulière où le modernisme a légué un patrimoine d’exception. On y contemple le « Caprice » de Gaudí (1885), l’université pontificale, la fontaine des Treize Jets de Domènech, ou encore le palais de Sobrellano, dont le mobilier fut dessiné par Gaudí lui-même. Tout près se trouve San Vicente de la Barquera, charmant village marin à l’embouchure de plusieurs rivières. Son centre médiéval, classé ensemble historique et artistique, recèle mille attraits : le château du Roi, le pont de la Maza aux vingt-huit arches, ou encore l’église Santa María. Selon le temps disponible, détente possible sur la splendide plage du parc naturel d’Oyambre, à 5 km, espace préservé de dunes, marais et falaises.
L’après-midi, route vers l’intérieur par les gorges impressionnantes de la Hermida (15 km) et immersion dans le Parc national des Pics d’Europa, le plus spectaculaire des grands espaces naturels du nord central espagnol, classé Réserve de biosphère par l’UNESCO. Avant l’installation à Potes, une dernière visite s’impose : l’église Santa María de Lebeña, chef-d’œuvre mozarabe du Xe siècle, classée monument national.
Nuit à Potes.
Jour 3
Fuente Dé, icône des Pics d’Europe
Visite de l’un des plus beaux sites des Picos d’Europa : Fuente Dé. Un impressionnant cirque glaciaire et des hêtraies ceinturent la prairie. Ici, le téléphérique s’élève de 750 mètres en moins de quatre minutes et atteint 1 823 mètres d’altitude, au belvédère del Cable, d’où s’ouvrent des panoramas vertigineux sur le massif central. De ce point, plusieurs itinéraires permettent de s’immerger dans une nature d’une beauté saisissante. Après la promenade, descente en téléphérique et repos dans la prairie de Fuente Dé.
L’après-midi, flânerie à Potes, surnommée la « ville des ponts ». Son centre historique, classé Bien d’Intérêt Culturel, est dominé par la tour de l’Infantado, forteresse du XVe siècle qui accueille des expositions sur le moine Beatus de Liébana et dont la terrasse offre de superbes vues sur les montagnes et le bourg. Incontournable également, le monastère de Santo Toribio de Liébana, haut lieu de pèlerinage chrétien qui abriterait, selon la tradition, le Lignum Crucis, plus grand fragment conservé de la Croix du Christ. C’est le point d’aboutissement du chemin lebaniego, embranchement du chemin de Saint-Jacques du Nord, tous deux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nuit à Potes.
Jour 4
Lacs de Covadonga, lacs au sommet
Itinéraire automobile contournant le parc par le sud, offrant de spectaculaires vues sur vallées et montagnes, jusqu’aux lacs de Covadonga, joyau emblématique du parc. Entourés de prairies alpines et de cimes abruptes, ces miroirs d’eau sont un lieu d’une grâce singulière. Non loin se trouve le sanctuaire de Covadonga, haut lieu historique : c’est ici qu’en 722, Pélage vainquit les musulmans, marquant le début de la Reconquête. Après la visite, retour à la mer et installation à Gijón pour trois nuits.
Nuit à Gijón.
Jour 5
Gijón, l’âme marine des Asturies
Journée détendue, sans voiture, consacrée à la découverte de Gijón, ville à l’animation typique des cités maritimes. Son cœur bat au rythme de la vaste plage de San Lorenzo et de sa promenade maritime, idéale à toute heure pour une flânerie ou pour admirer le couchant. Le Cerro de Santa Catalina, orné d’une monumentale sculpture de Chillida, surplombe la mer. Le vieux quartier de Cimadevilla, aux ruelles maritimes, abrite l’église San Pedro ainsi que les thermes romains. L’après-midi, on pourra se reposer sur l’une des plages de la ville ou de ses environs.
Côté gastronomie, Gijón est l’endroit rêvé pour savourer les spécialités locales : la fabada asturiana, plat emblématique né ici, le cachopo, le merlu à la cidre, sans oublier les fruits de mer tout juste sortis de la mer Cantabrique.
Nuit à Gijón.
Jour 6
La côte est de Gijón
Excursion le long du littoral oriental, tout près de Gijón, en commençant par la Réserve naturelle de la ria de Villaviciosa, surnommée « l’estuaire du cidre » — ou le « pays du cidre » — tant la région est un haut lieu de la pomme et de la boisson emblématique des Asturies. Visite d’abord de Villaviciosa, cœur battant de la contrée, puis descente vers la mer en suivant le cours du fleuve pour rejoindre Tazones, ancien port de pêche et de chasse à la baleine remarquablement préservé, aujourd’hui charmant village littoral aux maisons blanchies à la chaux et aux menuiseries colorées.
Cap ensuite sur Lastres, bourg classé Ensemble historique et artistique, dont les maisons dévalent en terrasses jusqu’au port. Sur les hauteurs, le mirador de San Roque offre de magistrales vues sur la mer, le port et la sierra. La région de Lastres, comme bien d’autres sur la corniche cantabrique, est intimement liée à l’univers des dinosaures : on y a relevé de nombreuses empreintes fossiles (ichnites). Tout près du village se trouve le Musée jurassique des Asturies, riche d’une belle collection de fossiles et de répliques à l’échelle.
Depuis Lastres, direction de Ribadesella, où l’on peut se délasser sur la superbe plage de Santa Marina avant de flâner pour découvrir la ville. Ribadesella est une cité balnéaire élégante et animée, blottie à l’embouchure du río Sella ; son centre historique séduit par ses ruelles pittoresques et l’atmosphère du quartier du Portiellu. L’Escalier des Couleurs mène au belvédère de la Cuesta, d’où l’on jouit de splendides vues sur l’océan et le bourg, et un autre panorama privilégié s’offre depuis l’ermitage de la Vierge de Guía, au sommet du mont Corberu.
Nuit à Gijón.
Jour 7
Vers la pointe d’ouest par le rivage
Départ, sans jamais quitter le littoral, vers l’extrémité occidentale des Asturies et la frontière galicienne, non sans marquer d’abord deux haltes dans les emblèmes de la côte centrale asturienne : Avilés et Cudillero. Avilés, établie au bord d’une ria, conserve l’un des centres historiques les mieux préservés du nord de l’Espagne. Son cœur bat sur la Plaza de España, que les habitants surnomment « el Parche » ; de là rayonnent de splendides rues à arcades, telle la calle Galiana. Il fait bon flâner dans l’ancien quartier de marins, le barrio de Sabugo, ou visiter le Centre Culturel International Óscar Niemeyer, posé sur les rives de la ria.
Cudillero passe pour l’un des plus beaux villages littoraux d’Espagne, avec ses maisons multicolores dévalant en gradins jusqu’au port. Le noyau du bourg se concentre autour de la Plaza de la Marina et du port, lieu animé où l’on surprend les pêcheurs parlant le dialecte local, le « pixueto », et où l’on peut goûter le « curadillo », poisson séché à l’air libre, spécialité de la maison. On recommandera aussi la visite de la Quinta de Selgas, palais orné de peintures de Goya et entouré de jardins magnifiques, ainsi que les belvédères du Faro, du Pico ou de la Garita, qui offrent de superbes vues sur la mer et le village. Pour profiter du soleil et de la mer, non loin de Cudillero s’égrènent des plages remarquables, telles El Silencio, Corbera ou Mariayu.
Après ce temps de repos, la route reprend le fil du littoral jusqu’à la frontière de la Galice, avant l’arrivée et l’installation à Castropol pour deux nuits.
Nuit à Castropol.
Jour 8
L’estuaire de l’Eo, paradis naturel et marin
Journée paisible consacrée à l’exploration de la ria de l’Eo, l’embouchure maritime du fleuve qui sépare les régions des Asturies et de la Galice. Classée Réserve de biosphère par l’UNESCO, la zone compte parmi les plus beaux espaces naturels protégés du nord de l’Espagne, mariant marais, bancs de sable, îlots, plages et criques, et ponctuée de belles localités à l’âme marine — notamment Castropol et Ribadeo.
Après une promenade à Castropol, dont le centre historique est déclaré Bien d’intérêt culturel, on peut parcourir l’espace naturel puis franchir la ria pour gagner, sur l’autre rive, la localité voisine de Ribadeo, en Galice. Ensuite, halte incontournable sur l’une des plages les plus singulières et vénérées d’Espagne : la plage des Cathédrales, ainsi nommée pour la majesté de ses falaises. Classée Monument naturel, elle figure régulièrement aux tout premiers rangs des plus belles plages du pays.
Nuit à Castropol.
Jour 9
Luarca, la ville blanche de la côte verte
Retour sur le littoral central, avec une halte à Luarca, surnommée « la ville blanche de la côte verte ». Luarca séduit par son amphithéâtre urbain lové autour du port, par ses quartiers populaires de la Pescadería, de La Carril et d’El Cambaral, ainsi que par la chapelle de l’Atalaya et le phare, belvédères d’où l’on embrasse de magnifiques vues sur la mer Cantabrique. Pour une pause, ses plages urbaines sont accueillantes ; mais la grande plage de La Cueva, à 5 km, nichée dans un espace protégé, offre un décor plus naturel. Après cette parenthèse, poursuite vers Oviedo et installation pour deux nuits.
Nuit à Oviedo.
Jour 10
Oviedo, capitale des Asturies
Capitale des Asturies, Oviedo est la ville la plus monumentale de la région et conjugue histoire et élégance. Son centre ancien, vivant et plein de charme, déploie un lacis de places et de ruelles pittoresques — de la Plaza del Fontán à la place de la Cathédrale. L’édifice majeur demeure la cathédrale San Salvador, dont la Cámara Santa du IXe siècle, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, conserve de précieuses reliques. Le musée des Beaux-Arts des Asturies mérite également la visite, avec des œuvres de Goya, d’El Greco, de Dalí ou de Picasso.
Pour clore la journée, rendez-vous rue Gascona, cœur battant des sidrerías (cidreries), où l’on déguste la boisson locale dans une ambiance chaleureuse.
Nuit à Oviedo.
Jour 11
Hameaux et montagnes de Bulnes
Cap sur Santander, par un itinéraire qui explore les profondeurs du versant septentrional du parc national des Picos de Europa. Le point de départ est la bourgade de Las Arenas, où il est incontournable de goûter au fameux cabrales, fromage de caractère reconnu parmi les meilleurs au monde, avant de poursuivre vers les petits villages ancestraux de Tielve, Sotres et, enfin, Tresviso. Dans chacun d’eux, on peut faire halte et s’abandonner à un décor majestueux de montagnes, rivières, vallées et forêts, où foisonne une faune abondante. Au retour, depuis Poncebos, on peut emprunter le funiculaire qui mène à Bulnes, hameau de haute montagne, accessible seulement ainsi ou à pied.
Enfin, après cette immersion au cœur de la nature, arrivée et installation pour quatre nuits à Santander, la ville de la baie, qui servira de point d’ancrage pour rayonner dans la région et ses environs.
Nuit à Santander.
Jour 12
Santander, la perle de la Cantabrique
Capitale de la Cantabrie, Santander jouit d’un site côtier spectaculaire et appartient, depuis 1997, au cercle très fermé des « Plus belles baies du monde ». Station de villégiature royale entre 1913 et 1930, elle se présente aujourd’hui moderne et élégante, portée par une vie culturelle foisonnante ; sa façade maritime compte parmi les plus belles d’Espagne. On peut flâner le long du Paseo de Pereda, jalonné d’édifices seigneuriaux ouverts sur la baie ; visiter la cathédrale et le marché de l’Espérance pour goûter aux spécialités locales ; et découvrir le Centro Botín, incontournable même pour qui n’est pas amateur d’art contemporain. On pourra aussi flâner sur la petite presqu’île de la Magdalena, avec son palais royal et ses jardins, qui offrent de superbes panoramas. Autre halte possible : le cap Mayor et son phare, qui abrite un musée.
Dans l’après-midi, détente sur les plages du Sardinero, du Camello ou de Mataleñas, avant de regagner le centre pour dîner dans le quartier des pêcheurs ou sur la Plaza del Cañadío, hauts lieux de convivialité.
Nuit à Santander.
Jour 13
Santoña, le berceau des marées
Excursion pour découvrir les trésors de la côte orientale, aux portes de Santander, en commençant par les deux localités de la baie de Santoña : Laredo et Santoña. Laredo, cité littorale lovée dans un cadre privilégié, s’ouvre sur une baie qui abrite la spectaculaire plage de Salvé, longue de plus de 4 km. Son vieux quartier, que les habitants nomment « la Puebla Vieja », a conservé son tracé d’origine avec ses six rues médiévales, ses édifices historiques et ses remparts. À ne pas manquer : l’église de l’Assomption, ainsi que le mont de La Atalaya, belvédère offrant de superbes vues sur la mer et la ville. Tout près, de l’autre côté de la baie, se trouve la petite ville de Santoña. On y flâne sur le front de mer et dans la vieille ville, avant de gagner, à pied ou en bateau, le phare du Caballo, d’où l’on profite de quelques-unes des plus belles perspectives de la côte. Pour une parenthèse de repos, la plage de Berria, au sable fin et doré, est idéale. Et pour les gourmets, il serait dommage de quitter Santoña sans goûter à ses célèbres anchois, spécialité locale de réputation nationale.
Castro Urdiales est une cité maritime dont le port de pêche traditionnel fait office d’épicentre : un lieu animé, propice à la promenade comme à la découverte de la gastronomie locale. La vieille ville, classée ensemble historique, abrite des monuments remarquables tels que l’église Santa María, le château-phare de Santa Ana et le pont médiéval, ainsi que quelques édifices modernistes, dont le palais d’Ocharan. Pour se détendre au bord de l’océan, les meilleures plages à proximité sont celles de Brazomar et d’Ostende.
Nuit à Santander.
Jour 14
Santillana del Mar et les grottes d’Altamira
Promenade le long du littoral occidental de Santander, en commençant par Santillana del Mar. Considérée comme l’un des plus beaux villages d’Espagne, Santillana del Mar est surnommée le « village des trois mensonges » : elle n’est ni sainte (santa), ni plate (llana), ni maritime (mar), bien qu’elle ne se trouve qu’à trois kilomètres de la mer. Son centre ancien, évocateur et harmonieux, abrite la collégiale romane de Santa Juliana et de nombreuses demeures seigneuriales. Tout près, s’étirent quelques-unes des plus belles plages de Cantabrie, telle celle de Tagle, au sable clair et aux abords préservés.
Mais le grand emblème du lieu demeure les grottes d’Altamira, trésor archéologique de portée mondiale. Classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles conservent plus de soixante peintures rupestres, dont certaines vieilles de 36 000 ans, si bien qu’on les a surnommées la « chapelle Sixtine de l’art pariétal ». La grotte originelle, fermée depuis 2002, est aujourd’hui restituée au public grâce à la « Néogrotte », réplique fidèle intégrée au Musée national d’Altamira.
Nuit à Santander.
Jour 15
Départs
Retour vers la France selon la modalité choisie.