Arrivée à Bilbao, retrait de la voiture de location (véhicule personnel possible) et installation pour deux nuits. Selon l’heure d’arrivée, promenade plus ou moins longue ou moment de détente sur l’une des plages voisines.
Nuit à Bilbao.
Capitale de la Biscaye, Bilbao déploie son vieux quartier animé, les « Siete Calles », où résonne encore l’écho du Moyen Âge autour de la cathédrale de Santiago, de la Plaza Nueva et du marché de la Ribera. Dans les tavernes, les pintxos multicolores racontent la créativité basque. Mais Bilbao s’est aussi donné une icône contemporaine : le musée Guggenheim, chef-d’œuvre de titane et de verre signé Frank Gehry, dont les courbes audacieuses abritent des collections d’art moderne parmi les plus prestigieuses d’Europe. Une promenade le long des quais d’Abandoibarra mène au pont Zubizuri, élégant arc blanc de Santiago Calatrava, puis au Palais Euskalduna.
Nuit à Bilbao.
Cap vers le sud pour découvrir deux perles de l’intérieur basque : Vergara et Oñate. Vergara séduit par ses palais Renaissance, ses places harmonieuses et son séminaire où, en 1783, le tungstène fut isolé pour la première fois. Le musée Laboratorium, installé dans le palais Errekalde, dévoile des collections scientifiques du XVIIIe siècle, tandis que la tour Olaso accueille l’Académie des Sciences, Arts et Lettres. L’église San Pedro de Ariznoa impressionne par son retable plateresque et ses sculptures délicates.
Puis, continuation vers Oñate, autre cité magnifique, qui abrite l’université Sancti Spiritus (1540), la plus ancienne du Pays basque, ainsi que de nombreux palais et églises. La plus remarquable demeure San Miguel Arcángel, témoin de siècles d’histoire. Tout proche, le sanctuaire d’Arantzazu, suspendu au-dessus d’un ravin, conjugue spiritualité et modernité artistique grâce aux créations de Jorge Oteiza et d’Eduardo Chillida. Après ces visites, route vers Vitoria et installation pour deux nuits.
Nuit à Vitoria.
Capitale administrative du Pays basque, Vitoria déploie un centre historique surnommé « l’amande » en raison de sa forme. Ses ruelles médiévales et ses palais gothiques mènent à la cathédrale Santa María et à la Plaza de la Virgen Blanca, cœur vibrant de la ville. Plus loin, la Plaza de España et le parc de la Florida invitent à la flânerie. Les amateurs d’art contemporain trouvent leur bonheur au musée Artium.
Nuit à Vitoria.
Nichée dans la Rioja Alta, Haro est considérée comme la « capitale du vin de Rioja ». La ville et ses alentours incarnent une tradition viticole séculaire. Son Barrio de la Estación regroupe l’une des plus grandes concentrations de caves centenaires au monde, où se succèdent visites et dégustations. Le centre historique, déclaré Ensemble Historique-Artistique en 1975, dévoile des places élégantes comme la Plaza de la Paz, ainsi que des monuments remarquables : l’église de Santo Tomás, la basilique de Nuestra Señora de la Vega, le théâtre Bretón ou encore de superbes palais. Le quartier de la Herradura, animé de tavernes et bars, est l’endroit idéal pour savourer tapas et vins locaux.
Après Haro, arrêt à Santo Domingo de la Calzada, joyau du chemin de Saint-Jacques, fondé au XIe siècle autour d’un pont et d’un hôpital pour pèlerins. Son centre, déclaré Ensemble d’Intérêt Historique National, abrite la cathédrale du XIIe siècle et la Torre Exenta, plus haute tour de la Rioja.
Continuation jusqu’à San Millán de la Cogolla, petit village connu pour ses monastères de Suso et Yuso, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le premier, du VIe siècle, est en partie creusé dans la roche, tandis que le second, du XIe siècle, impose sa grandeur et conserve une précieuse bibliothèque abritant notamment le Codex Emilianense.
En fin de journée, route vers Logroño, capitale de la Rioja, et installation pour trois nuits.
Nuit à Logroño.
Capitale de la Rioja et étape majeure du chemin de Saint-Jacques, Logroño dévoile un centre ancien plein de charme. La Calle Portales et la Rúa Vieja rassemblent les principaux monuments : la co-cathédrale Santa María, l’église San Bartolomé et d’autres joyaux. Depuis le pont de pierre sur l’Èbre, le regard embrasse la ville et ses toits.
Élue Capitale Espagnole de la Gastronomie en 2012, Logroño a fait de la table un art. Dans les ruelles Laurel et San Juan, surnommées « la Senda de los Elefantes », bars et restaurants célèbrent les spécialités régionales : chuletillas al sarmiento, patatas a la riojana, caparrones… Les amateurs de vin trouvent aussi caves urbaines et Centre de la Culture du Rioja, temple dédié à ce nectar.
Nuit à Logroño.
Excursion vers la Rioja Alavesa, où se dresse Laguardia, épicentre de la région. Derrière ses remparts, la ville déploie un réseau de ruelles pavées, d’églises séculaires et de maisons nobles. L’église Santa María de los Reyes conserve un portail polychrome admirable, et depuis la tour abbatiale s’ouvre un panorama splendide sur un océan de vignes.
Sous la terre, Laguardia cache un labyrinthe de « calados », caves souterraines creusées depuis l’Antiquité, gardiennes silencieuses du vin. En contrepoint, l’architecture futuriste de la bodega Ysios rappelle que tradition et modernité dialoguent ici en permanence.
Nuit à Logroño.
Route vers deux cités emblématiques : Calahorra et Tudela. Avec plus de 2000 ans d’histoire, Calahorra fut un important centre romain. Le Musée de la Romanisation en retrace les vestiges, tandis que la superbe cathédrale Santa María et son Musée Diocésain dévoilent une Torah juive et une Bible sacrée du XVe siècle. Curiosité locale : Calahorra abrite le seul musée d’Espagne consacré au légume, hommage à son riche héritage maraîcher. Pour flâner, rien ne vaut la Judería et ses ruelles pavées, ou le Paseo del Mercadal, ancien cirque romain devenu un agréable boulevard.
À Tudela, seconde ville de Navarre, les cultures chrétienne, musulmane et juive ont longtemps coexisté. La Plaza de los Fueros, cœur vibrant de la cité, s’entoure de maisons colorées. On y découvre la cathédrale Santa María, chef-d’œuvre roman et gothique, puis les ruelles de l’ancienne Judería Nueva, bordées de palais et de demeures nobles.
Après Tudela, traversée du désert des Bardenas Reales, classé Réserve de biosphère par l’UNESCO : paysages lunaires, cheminées de fée et ravins profonds composent un décor hors du temps. Avant Pampelune, halte possible au monastère cistercien de Santa María la Real de la Oliva, fondé au XIIe siècle, dont le cloître gothique demeure un joyau. Installation à Pampelune pour trois nuits.
Nuit à Pampelune.
Capitale de la Navarre, Pampelune est universellement connue pour ses fêtes de San Fermín, mais son charme ne s’y limite pas. Son centre historique, encore ceint de remparts, dévoile un labyrinthe de ruelles animées, de places élégantes et de demeures seigneuriales. La Plaza del Castillo, bordée de cafés historiques comme le fameux Café Iruña, reste le rendez-vous incontournable des habitants. Tout proche, la cathédrale Santa María la Real impose sa sobriété majestueuse. Étape du chemin de Saint-Jacques, Pampelune vibre d’une atmosphère cosmopolite et joyeuse, présente bien au-delà de l’été.
Nuit à Pampelune.
Excursion vers le sud-est de la Navarre, à commencer par Tafalla, petite ville vivante au patrimoine varié. Le palais des Mencos, qui abrita le premier hôpital de la Croix-Rouge en Espagne, ainsi que plusieurs églises et couvents, jalonnent la visite. Mais le véritable joyau des environs est le Palais royal d’Olite, ancienne résidence des rois de Navarre. Ce vaste ensemble médiéval, l’un des plus beaux exemples d’architecture gothique civile en Europe, déploie tours élancées, jardins et murailles dans une silhouette féerique.
Sur la route d’Estella, arrêt à Artajona, dominée par son impressionnant « Cerco », enceinte fortifiée du XIe siècle construite par les chanoines de Toulouse. À l’intérieur, l’église-forteresse de San Saturnino, datée de 1300, vaut la visite. Estella, jadis surnommée « l’étoile du chemin », se niche entre montagnes et campagne. Étape du Camino, elle offre palais élégants, ponts médiévaux et églises remarquables comme San Pedro de la Rúa ou San Miguel. Tout près, le monastère de Santa María la Real de Irache retrace dix siècles d’histoire. Sa fameuse fontaine à vin continue de désaltérer les pèlerins, perpétuant une tradition séculaire d’hospitalité. Avant le retour à Pampelune, dernière halte à Puente de la Reina, carrefour emblématique du chemin de Saint-Jacques. Son pont roman jeté sur l’Arga demeure l’icône du village, tandis que la Calle Mayor et les églises du Crucifix et de Santiago méritent la découverte.
Nuit à Pampelune.
Cap vers le nord-est, aux portes des Pyrénées. Première halte à Sangüesa, cité médiévale au bord du río Aragón, dont les ruelles pavées conservent un riche patrimoine. L’église Santa María la Real, chef-d’œuvre roman, et le Palais de Viana, élégant et sévère, valent particulièrement le détour.
La route se poursuit vers le monastère bénédictin de Leyre, blotti dans un écrin de forêts et dominant les eaux d’un vaste lac. Fondé au IXe siècle, il fut qualifié de « cœur de la Navarre » par Sanche III le Grand. Les premiers rois de Navarre y reposent, et sa crypte, d’une beauté saisissante, demeure dans un état de conservation exceptionnel. Les moines perpétuent ici la tradition à travers leurs chants, leurs liqueurs et leurs douceurs. La journée s’achève dans le calme du Val de Roncal, décor de montagnes et de prairies au charme intact.
Nuit dans le Val de Roncal.
Journée de quiétude au cœur des Pyrénées. On sillonne les villages des vallées de Roncal et Belagua, où règnent silence, harmonie et traditions pastorales. Forêts, torrents et pâturages composent un paysage immuable, comme protégé du temps. La gastronomie exprime ici l’âme des montagnes : fromage AOC Roncal, fierté locale, agneau rôti selon les rites pastoraux, plats aux champignons de saison, recettes simples et généreuses héritées des bergers.
Nuit dans le Val de Roncal.
Itinéraire panoramique à travers les vallées orientales du piémont pyrénéen. Première halte possible à l’ermitage roman de Nuestra Señora de Muskilda (XIIe siècle), perché au-dessus du village d’Ochagavía. Puis, en traversant des hameaux au charme ancien comme Jaurrieta ou Abaurrea, on atteint la majestueuse forêt d’Irati. Cet immense manteau d’épicéas et de hêtres, l’un des mieux conservés d’Europe, est enveloppé de mythes. La légende veut que le Basajaun, « Seigneur des bois », protecteur des bergers, y veille encore.
Après Irati, arrivée à Roncevaux, porte d’entrée en Espagne pour les pèlerins venus du chemin français de Saint-Jacques. Haut lieu d’histoire, marqué par la célèbre bataille de 778 où Roland perdit la vie, le site conserve un monastère gothique dont la collégiale Santa María et son cloître accueillent toujours voyageurs et pèlerins. Les alentours offrent des vallées verdoyantes et des torrents limpides, propices aux promenades et à une cuisine montagnarde généreuse : migas de pastor, truites au jambon, gibiers rôtis et fromages locaux. En fin de journée, descente des montagnes vers la mer et installation à Saint-Sébastien pour deux nuits.
Nuit à Saint-Sébastien.
Journée de découverte dans l’une des plus belles villes côtières d’Espagne. Autour de la baie de la Concha, palais, façades claires et voiliers composent un décor élégant. La promenade maritime conduit au « Peigne du Vent », sculpture monumentale de Chillida, puis le funiculaire mène au mont Igueldo pour un panorama grandiose. Dans la Parte Vieja, le dédale de ruelles anime la ville au rythme des bars et des saveurs. La basilique Santa María et la Plaza de la Constitución ajoutent leur charme à cette atmosphère unique, où tradition, mer et élégance se rejoignent.
Nuit à Saint-Sébastien.
À quelques kilomètres de Saint-Sébastien, Fontarrabie charme par son centre fortifié, ses remparts du XVe siècle et sa rue principale qui mène à la place d’Armes et au château de Charles Quint. Dans la Marina, les maisons de pêcheurs aux façades colorées se reflètent sur le port animé, où tavernes et pintxos composent un art de vivre.
Pour se détendre, direction Zarautz, surnommée « reine des plages ». Son immense ruban de sable de près de trois kilomètres, paradis des surfeurs, déroule ses vagues au pied de l’Atlantique. Son centre ancien conserve l’église Santa María et la tour Luzea, tandis que le Photomuseum rappelle l’importance de l’image dans la région. En option, halte à Getaria, village natal de Juan Sebastián Elcano, premier navigateur à avoir achevé le tour du monde. Son port vibrant et son église San Salvador méritent la visite. Reliée à la terre par une jetée, l’île San Antón veille toujours sur l’horizon marin.
Nuit à Saint-Sébastien.
Fin du voyage et retour en France selon la formule choisie.