L'emblème du centre-ville est la vaste Plaza Mayor, construite entre le XVIème et le XVIIème siècles à la place de l'ancienne Plaza del Arrabal, le vieux marché de Madrid. Les usages de la place ont évolué au fil du temps : du marché d’origine au lieu de nombreux et variés événements publics, comme par exemple des actes de foi, tel en  1680 celui fut immortalisé par le peintre Francisco Rizi, des corridas et même des éxécutions. De nos jours, c’est un lieu de promenade où profiter de son architecture imposante et déguster quelques tapas.

Située en plein cœur de Madrid, cette zone étendue est pleine de rues étroites où foisonnent palais, églises et couvents de l'Age d'Or, lorsque la ville devint la capitale du vieil empire espagnol. On peut faire une pause au marché de San Miguel, ancien marché couvert, qui après sa restauration est devenu un rendez-vous de gourmets où déguster des tapas de très grande qualité. La Latina est une vaste zone du quartier de las Austrias où on peut profiter du «tapeo » (dîner de tapas), des terrasses et  de la meilleure ambiance de la ville.

Près de la Plaza Mayor se trouve un autre des lieux incontournables de Madrid, le Barrio de las Letras, appelé ainsi en raison de l’importante activité littéraire qui s’y développa aux XVIème et XVIIème siècles, quand les grands auteurs de l’époque, Cervantes, Quevedo, Góngora et Lope de Vega, y élirent domicile. Ici furent installés les premiers lieux de comédie et le Mentidero de los Artistas, où se signaient les contrats pour les pièces et les compagnies de théatre. Cervantes mourut ruiné dans la Calle Mentideros, et c’est dans ce quartier que fut imprimé pour la première fois, en1604, la première partie de son chef-d'œuvre, Don Quichotte, sommet de la littérature espagnole. Les endroits les plus populaires pour se promener dans ce quartier sont la Plaza de Santa Ana et ses alentours, la Calle Huertas ou la Plaza del Angel.

La Gran Vía est une grande artère moderne construite au début du XXème siècle, connue pour son animation et ses salles de cinéma, bien que certaines aient fermé ces dernières années et que d'autres se soient reconverties avec succès au théâtre musical, de sorte que le tronçon entre la Plaza de Callao et la place d’Espagne est maintenant connu sous le nom de Broadway madrilène. La section comprise entre San Luis et Plaza de Callao abrite aujourd'hui de nombreux magasins de chaines de mode internationales.

Le Prado est l'un des principaux musées du circuit international, particulièrement riche en tableaux de maîtres européens du XVIe au XIXe siècles. Son principal attrait réside dans une abondance d’œuvres de Velázquez, El Greco, Goya, Titien, Rubens et Hieronymus Bosch, dont le musée possède les meilleures et les plus importantes collections au niveau mondial, auxquelles il convient d’ajouter des ensembles remarquables d’œuvres de peintres majeurs tels Murillo, Ribera, Zurbaran, Raphaël, Véronèse, Tintoret et Van Dyck. Un autre des grands musées de Madrid est le musée Thyssen, qui est devenu l'un des plus visités en Espagne, et abrite des collections de Van Eyck, Caravage, Rubens, Rembrandt, et nombre d’oeuvres impressionistes de  Manet, Renoir, Monet, Degas, Camille Pissarro, Pierre Bonnard, Berthe Morisot ou Van Gogh.

Le Palacio Real est le plus grand des palais royaux d’Europe occidentale. Bien qu’il soit la résidence officielle des rois d'Espagne, il est essentiellement utilisé pour les cérémonies d'État, les rois actuels résidant au Palais de la Zarzuela. Ce monument spectaculaire abrite également un précieux patrimoine historique et artistique, et notamment un remarquable ensemble d’instruments de musique connus sous le nom Stradivarius palatins, et des collections très importantes de peinture, sculpture et  tapisserie. Il est également connu comme Palacio de Oriente, en raison de son emplacement sur la Plaza de Oriente.

Magnifique place située dans le coeur historique de la ville, au centre de laquelle se trouve une grande fontaine dédiée à Miguel de Cervantes. Dans son voisinage se trouve une multitude de lieux d'intérêt. Au début de la rue Princesa on trouve le Palais de Liria, ensemble architectural appartenant à la Maison d'Alba, avec des jardins d’une grande beauté.

Le monastère de Notre-Dame de la Visitation, mieux connu sous le nom de Monastère de las Descalzas (Déchaussées) est un monastère de Clarisses, fondé en 1559 par Jeanne d’Autriche. C’est un bâtiment de style classique qui fait partie du Patrimoine National. Il abrite de magnifiques œuvres d'art et peut se visiter, une partie du monastère étant aujourd’hui transformé en musée.

La Plaza de Isabel II, également appelée Plaza de la Opera, était l'ancien lieu d’approvisionnement en eau potable de Madrid, où se réunissaient les «aguadores » (les porteurs d'eau). A partir de 1738, le site fut occupé par le Théatre de los Caños del Peral, jusqu'à sa démolition. Au début du XIXème siècle, on y construisit l’actuel Théâtre Royal, qui héberge l’Opéra de Madrid.

Le Palais de Cibeles est un ensemble de deux bâtiments à la façade blanche situés sur la Plaza de Cibeles, et qui occupent quelques 30 000 mètres carrés de ce qui étaient les anciens Jardins del Buen Retiro. L'ensemble est l'un des exemples les plus représentatifs de l'architecture moderniste de Madrid. Au centre de la place se trouve la fontaine dédiée à la déesse Cibeles, datant du XVIIIème siècle et de style néo-classique.

Comme nombre de capitales, Madrid est un lieu d’accueil, et la plupart des habitants de la ville sont originaires d'autres régions d’Espagne. C’est pourquoi la ville dispose de l’offre de spécialités culinaires espagnoles la plus étendue et la plus diverse, reflètant la variété du climat et des produits des régions d’origine de ses habitants. A Madrid, on peut ainsi déguster le véritable jambon ibérique « de bellota», produit dans les terres d’Andalousie, d'Estrémadure et de Salamanque, le riz et les paellas du Levant, la viande de bétail sauvage élevé en liberté dans les chaînes de montagnes du pays, les fruits de mer exquis des Rias Baixas de Galice, les poissons de tout le littoral, la grande cuisine basque et, bien sûr, les spécialités castillanes.

Madrid est située en plein centre du pays et possède d'excellentes connexions avec le reste de l’Espagne et avec la France, en train, en bus ou en avion. Cette caractéristique rend la visite de la ville possible tant lors d’une escapade courte et dédiée, que lors d’un voyage plus long, de découverte, de plage, randonnée ou séjour rurale dans n’importe laquelle des régions espagnoles.

Le Parc National d’Aigues Tortes et du lac de San Mauricio, situé au coeur des Pyrénées, offre, avec les parcs d’Ordesa et des Pyrénées françaises, l’un des environnements les plus purs et les plus spectaculaires de la grande chaîne de montagnes qui sépare les territoires espagnol et français. Il abrite plus de 200 lacs de montagne, d’immenses forêts, des cascades, des marais, une infinité d’espèces animales et plus de 14 sommets à plus de 2800 mètres. On peut découvrir le Parc en y entrant par les itinéraires de randonnée, ou en suivant les propositions et indications des deux centres d’information et d’accueil existants.

La région du Pallars Sobirá est un monde rural et montagneux, où prédomine la nature, mais qui recèle aussi un immense patrimoine, formé par la multitude de petits villages millénaires, cachés au plus profond du territoire, au bord des rivières dévalant les montagnes, et dont les habitants vivent encore de métiers ancestraux.

Le Vall d’Arán est un autre trésor des Pyrénées catalanes, un très bel environnement naturel offrant de magnifiques paysages. C’est ici que la Garonne prend sa source, avant de poursuivre son cours en France. Cette belle vallée naturelle compte plus d’une trentaine de villages dans lesquels on peut encore entendre parler la langue propre à la vallée « l’aranés », différente du catalan et du castillan, majoritairement parlées dans la région. Dans la «capitale» régionale, Vielha, on pourra visiter la cathédrale romano-gothique, la fabrique de laine, le musée du Vall d’Arán et l’Église de San Miguel et sa sculpture du Christ de Mijaran. On peut également aller faire une promenade dans le joli bois de Conangles, dans les environs de Vielha près de la rivière Noguera Ribagorzana.

La Seo de Urgel est une petite ville historique qui fut l’ancienne capitale du comté d’Urgel. Elle fut, et est encore de nos jours, le siège de l’évêché, avec l’une des cathédrales les plus emblématiques de l’art roman, datant du XIIème siècle, avec un beau cloître. On pourra également y visiter d’autres monuments et lieux remarquables, tels le Musée Diocésain, l’Eglise de San Pedro et San Miguel, les petites rues et placettes du centre historique et enfin la grande et conviviale promenade boisée qui est le point de réunion des habitants.

La Principauté d’Andorre est constituée à 90% par un territoire vierge, avec trois parcs naturels et plus de 70 lacs de montagne. En plus de son patrimoine naturel, ce petit état abrite une quarantaine d’églises et des monuments de style roman, l’intéressant Musée Thyssen, avec des œuvres de grands maîtres de la peinture, le Musée de la Miniature de Nikolaï Siadristy, le Musée du Parfum et, bien sûr, un grand nombre de magasins offrant des prix réduits, grâce à son régime fiscal avantageux.

En direction du sud par les contreforts des Pyrénées, quelques villes plus importantes permettent à ceux qui le souhaitent de passer un après-midi de visites culturelles dans une ambiance plus urbaine. A Tremp, on peut visiter la chapelle de Santa Lucía et les cinq belles et anciennes églises que compte la ville, ainsi que quelques places et lieux intéressants. Pobla de Segur, l’autre grande ville de la région, abrite un bel édifice Art Nouveau, sa mairie, et un magnifique moulin à huile datant de 1905, parfaitement préservé.

Pour ceux qui souhaitent marcher, nous avons sélectionné 6 itinéraires qui peuvent être réalisés en toute autonomie avec nos parcours détaillés.

Itinéraire de montagne dans le Vall d’Arán oriental. Le sentier monte le long du fleuve Malo jusqu’au lac Baciver et son magnifique site alpin, et se poursuit vers les lacs situés à plus haute altitude. A l’arrivée, on peut admirer des vues splendides du massif de Maladeta et de son plus haut sommet, l’Aneto, le plus élevé des Pyrénées, à 3404 mètres d’altitude.

Départ depuis le Port de la Bonaigua par un itinéraire qui suit une jolie vallée entre les Trois Pics à l’ouest, et l’Agulla des Ares, à l’est. On monte pour arriver au splendide lac du Gerber, point final de l’itinéraire aller simple, où on peut faire une pause avant de revenir par le même chemin. Ceux qui le souhaitent peuvent continuer l’ascension jusqu’au refuge de Mataró, par un sentier bordé de divers lacs de montagne et dans un bel environnement, pour un itinéraire de 5h au total.

Route au cœur du Parc National passant au pied des « Encantats » (les enchantés), deux pics jumeaux abrupts, qui veillent sur le parcours jusqu’au sublime lac de San Mauricio, dont on fera le tour pour revenir au point de départ, par le même itinéraire.

Peut-être la plus classique des routes du Parc National d’Aiguestortes. Ascension par le versant ouest de la vallée de la rivière San Nicolas, avec de magnifiques panoramas de montagnes de gauche à droite. Arrivée à l’Etang Long et son refuge, et poursuite de la montée jusqu’au pied du Pic Portarrós. De là, court itinéraire de 20’ jusqu’au belvédère de San Mauricio, d’où l’on peut apercevoir la grande vallée occidentale du parc.

Départ pour le Refuge de Colomers, d’où on fera route par le cirque du même nom, un des plus grands et des plus imposants des Pyrénées, avec plus de 40 lacs de montagne dispersés à différentes altitudes. Le plus sportifs peuvent prolonger cette route en s’enfonçant plus avant dans le cirque pour monter jusqu’au Pic Tuc de Podó, à 2730 mètres d’altitude, pour une randonnée de 8h.

Itinéraire au nord-ouest d’Andorre, près de la frontière française, qui monte depuis Como del Forat jusqu’au cirque de Tristaina, un demi-cercle montagneux se refermant sur deux lacs de montagne, le Lac del Mig et le Lac de Mes Amunt, un site de toute beauté.

L’environnement de la rivière Noguera Pallaresa offre un grand éventail de possibilités pour les activités sportives et de plein air. La zone est une référence pour ce qui concerne le rafting, la descente de ravins, l’hydro speed, le kayak, etc. Ces activités peuvent être réalisées accompagnées par des moniteurs spécialisés.

La Fête des fruits de mer d’O Grove fut lancée en 1963, mais ce n’est qu’à partir de 1980 qu’elle gagna en renommée et en popularité. Elle est considérée actuellement comme l’une des rencontres gastronomiques parmi les plus importantes du pays et est l’événement phare des Rías Baixas avec ses produits vedettes, les fruits de mer. Les « Rías » sont des baies maritimes étroites et allongées qui s’avancent dans les terres, formant de tranquilles nappes d’eaux dormantes dont la profondeur varie avec les marées. Elles constituent un habitat idéal pour une grande variété de fruits de mer, qui sont devenus, au fil des siècles, une base fondamentale de l’alimentation et de l’économie des côtes galiciennes. Chaque année, au cours de la première quinzaine du mois d’octobre, les associations de pêcheurs, principaux protagonistes de cette rencontre, offrent des fruits de mer exquis et d’une qualité exceptionnelle au public qui, déambulant par la Ría de Arousa, les déguste arrosés du populaire Albariño, le vin des Rías Baixas. Au-delà de la dégustation, le visiteur peut profiter des divers spectacles de danse et musique du folklore galicien – portugais, d’exposition de sculptures en plein air (Simposium de Escultura al Aire Libre) et de divers événements traditionnels..

Pour passer la nuit on a le choix entre deux villes splendides. Pontevedra, lieu plus approprié pour ceux préférant explorer en profondeur le monde des « Rías », abrite également le deuxième ensemble monumental de Galice. Avec son petit centre ancien préservé avec soin, la ville est très photogénique, notamment la populaire placette d’Eirado da Leña, le magnifique sanctuaire de la Virgen del Refugio, la Divina Pastora ou la basilique de Santa María. La deuxième possibilité est de passer la nuit dans la Ville de l'Apôtre, la formidable Saint-Jacques-De-Compostelle, classée au Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1985, et où les étudiants de sa splendide université et les pélerins affluant du monde entier créent une ambiance très animée. Son ensemble monumental historique est préservé d'une manière exemplaire, comme en témoignent les imposantes places entourant la cathédrale, la place de l’Obradoiro, parmi les plus belles d’Espagne, celle de la Inmaculada, d'A Quintana, de Praterías et de Fonseca. Après en avoir fait le tour, il convient de visiter l'intérieur de la cathédrale romane, terminée au début du XIIIème siècle, son musée et ses deux monastères bénédictins. En plus du patrimoine historique de la ville, il est fortement recommandé de se promener dans les quatre rues parallèles (Rúas Paralelas), Franco, Vilar, A Raíña et Nova, toutes majestueuses et pleines de tavernes, d’ambiance et d’histoire.

La Fiesta del Marisco et la découverte de Pontevedra ou de Santiago méritent largement une courte escapade. Pour ceux qui préfèrent un voyage plus long, l’événement peut s’intégrer à un circuit de découverte de la région de Galice et de son spectaculaire littoral. Il est possible de combiner l’escapade avec la découverte de la ville portugaise de Porto ou avec un circuit à travers le nord du pays, ou bien avec un programme de nature et randonnée en Galice. Autre option, intégrer l’événement à la découverte de la vieille Castille en visitant des villes telles Avila, l’incontournable Salamanca, León, Zamora et Madrid.

Si vous êtes uniquement intéressé par une petite escapade afin d’assister à l’événement et explorer Pontevedra ou Santiago, utilisez le formulaire de réservation disponible sur cette page (lien supérieur droit intitulé RÉSERVER).

La Feria de septembre à Ronda, également appelée la Feria de Pedro Romero, a plusieurs siècles d’antiquité, mais en 1881 elle a été déplacée au quartier du Mercadillo, où elle se célèbre actuellement. Dans la deuxième quinzaine d’août commencent les premiers actes avec un festival de chant, la présentation des madames «goyescas» et un festival folklorique. Après l’éclairage officiel et le défilé commence «officiellement» la semaine de la feria. Les rues du centre se remplissent de couleurs, lanternes, joie, vin de Jerez, femmes et hommes bien habillées et un environnement convivial où on se parle, boit, mange et s’amuse. Pendant la nuit, la fête se déplace au parc des expositions, où la danse, la musique et le chant font leurs apparitions dans n’importe quelle maisonnette. En plus de l’ambiance festive dans les rues de Ronda, durant la semaine de la feria il y a d’autres activités et événements. Une très recommandée est l’exposition d’attelages qui se célèbre dans un sublime cadre, la Real Maestraza de Caballeria, où défilent de magnifiques calèches provenant de Séville et de tout le reste du pays. Le samedi, la fête compte en plus la corrida Goyesca, la plus célèbre des corridas d’Espagne, où les toreros portent des costumes d’époque, et le dimanche, se déroule la corrida de «rejones», le toreo au cheval.

Ronda est petite, mais fait partie des grands bijoux de l’Espagne. La ville, située dans un formidable environnement naturel, a fasciné les fameux voyageurs romantiques européens et américains du XIXe siècle, et aujourd’hui, continue d’être l’une des plus belles villes d’Espagne. En Ronda, il faut se promener sur ses ponts, en particulier le fameux «tajo», celui qui s’élève à 180 mètres au-dessus de la rivière Guadalevin, et marcher à travers ses rues pleines de places, maisons seigneuriales et monuments tels que le Palais de Mondragon, la Mairie, l’Église de Santa Maria la Mayor, le Palais du Marquis de Salvatierra, la Alameda del tajo et la splendide Plaza de Toros (arène), la plus emblématique du pays.

La Feria de Ronda ne peut être considéré comme une des grandes fêtes d’Espagne, toutefois, le cadre dans lequel elle se célèbre, la ville de Ronda et son environnement, rendent l’événement intéressant jusqu’au point de justifier largement une courte escapade. Pour ceux désirant intégrer l’événement dans un voyage plus long, les meilleures options de voyages, en raison de la localisation et de la saison de l’année (été), sont les plans de soleil et mer, de découverte ou randonnée dans la Côtes de Cadix ou Almeria; la découverte ou la randonnée dans les mythiques «Villages Bancs» et la Sierra de Ronda et Grazalema; ou la découverte de Séville ou Málaga, les villes proches qui disposent d’un aéroport et qui hébergent d’importants centres historiques en plus d’un extraordinaire environnement. Une autre bonne option est la réalisation de circuits de découverte plus long à travers les principales villes et lieux d’Andalousie.

Si vous êtes uniquement intéressé par une petite escapade afin d’assister à cet événement et explorer Ronda, utilisez le formulaire de réserve présent sur cette page (lien supérieur droit intitulé RÉSERVER).

L’origine des Fêtes de Gracia remonte au XVIIe siècle, comme fête officielle annuelle de la ville de Gracia, ville indépendante de Barcelone.

Découvrir Barcelone

La feria de Malaga commença en 1491, afin de commémorer la reconquête de la ville aux musulmans au nom du règne chrétien des Castilla en 1487. Aujourd’hui, l’événement est considéré comme la grande fête de l’été à Malaga et là-bas se donnent rendez-vous de personnes de toutes les provinces d’Espagne et aussi des nombreux pays. La fête se déroule à deux endroits. Pendant le jour «La Feria del Día», également appelée la «Feria del Centro», se célèbre dans le centre de Malaga, il est possible de déguster du vin et d’exquises tapas dans les rues historiques de la ville, qui sont décorées de lanternes et fleurs, de petites maisonnettes, et où passent de jolies calèches à travers les personnes qui se promènent et dansent. Le flamenco et la copla sont également très présents durant tout l’événement, Malaga et sa province sont des zones géographiques de grandes importances en ce qui concerne le chant. Pendant la nuit, la fête se déplace au Cortijo de Torres, l’enceinte férial où se trouvent les maisonnettes et où l’amusement continu.

Malaga est la sixième ville d’Espagne en termes de population, et comme toutes les villes du Sud, elle possède une magnifique ambiance dans ses rues durant toute l’année, fruit de la conjonction d’un climat agréable avec le penchant des Andalous pour la vie sociale en extérieur. En plus de son bon environnement, Malaga possède de magnifiques quartiers remplis de places, de fontaines et de petites rues, et également d’un grand ensemble de monuments composé par l’Alcazaba, le Château de Gibralfaro, le théâtre romain et la Cathédrale et des lieux pleins de vie comme la rue Larios ou la Place del Obispo. La ville, berceau de Picasso, possède un musée dédié à l’artiste inauguré en 2003 grâce à l’effort et à la volonté des membres de la famille du peintre. Picasso n’a jamais pu y retourner à cause de ses idéaux communistes, opposés au régime qui gouverna l’Espagne jusqu’en 1975.

La Feria de Malaga n’est pas un des grands événements d’Espagne, mais il ne s’agit pas non plus d’une fête moindre et sa combinaison avec la découverte de la ville mérite largement une escapade. Pour tous ceux qui désirent intégrer l’événement à un voyage plus long, les meilleures options de voyages sont, en tenant compte de la localisation géographique et de la saison de l’année (été), les plans sur les Côtes de Cadix ou Almeria pour les activités de soleil et mer, de découverte ou de randonnée; la Sierra de Ronda et les Villages Blancs pour les programmes de nature, randonnée et patrimoine rural ou les circuits de découverte en Andalousie.

Si vous êtes uniquement intéressé par une escapade afin d’assister à cet événement et visiter Malaga, utilisez le formulaire de réservation disponible sur cette page (onglet supérieur droit: RÉSERVER).

Les fêtes de San Fermin, en l’honneur de Saint Firmin d’Amiens, prennent racine à l’époque médiévale, où se célébrait une série d’événements de différentes natures, religieuses, commerciales et festives. En 1592 furent décidées la réunion de tous ces événements et l’instauration de la date de début des festivités au septième jour de juillet , pour profiter de l’été. Depuis, l’événement n’a cessé de croître en popularité et en affluence, donnant lieu aux fêtes que nous connaissons aujourd’hui. Les fêtes incluent diverses activités, chants, processions et son fameux «encierro», c’est-à-dire le trajet qu’effectuent les taureaux chaque matin depuis le bercail jusqu'à la place de l’arène de la corrida. Cependant, le «coeur» de l’événement est la fête conviviale qui se vit dans les rues du centre de Pampelune.

Pour vivement pleinement la San Fermin il faut déambuler à travers les différents sites du centre de Pampelune, tels la Navarrería, San Nicolas, la Plaza del Castillo ou bien encore la Plaza de Toros, tous pleins de vie et où Espagnols et visiteurs de tous horizons discutent, rient, boivent, mangent, chantent et profitent tous ensemble de l’ambiance festive. Contrairement à ce que beaucoup croient, les taureaux ne courent pas en liberté dans les rues, mais suivant un trajet établi fermé, et l’ « encierro » (c’est-à-dire le trajet des taureaux jusqu’à la place) ne se célèbre que les matins et dure de 2 à 3 minutes. Il n’est bien entendu pas obligatoire de suivre ce trajet, c’est même déconseillé sauf pour les coureurs préparés ou les personnes agiles qui n’ont pas ingéré d’alcool.

Les Sanfermines justifient une courte escapade uniquement pour participer à la fête. Toutefois, l’événement peut s’intégrer dans un voyage plus long. Dans ce cas, les meilleures options, pour des raisons de proximité et compte-tenu de la saison (été), sont de combiner la fête avec des visites des villes voisines telles Bilbao ou Santander, ou bien encore de l’intégrer dans des plans de mer et soleil, à la Côte Basque, la Côte de Cantabrie ou la Côte des Asturies, lieux qui sont aussi des sites de référence pour la randonnée. D’autres voyages compatibles avec cet événement sont les circuits de découverte dans n’importe quelle région du Nord de l’Espagne et les voyages de nature et/ou de randonnée dans les Pyrénées d’Aragon, ou dans le magnifique Parc National des Pics d’Europe.

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La fête du fromage de Trujillo se célèbre tous les ans depuis plus de 30 ans et elle donne rendez-vous aux fromageries artisanales d’Estrémadure et au reste des régions d’Espagne avec des traditions fromagères comme dans les Asturies, en Cantabrie, en Castille ou en Andalousie. Au total, ce sont plus de 300 variétés de fromage qui sont présentées et chaque année un autre pays est accueilli à l’événement afin d’y présenter ses spécialités fromagères. En plus de la dégustation des produits, pendant la semaine, d’autres activités sont organisées comme des ateliers pratiques ou des concours et les restaurants du lieu offrent des journées gastronomiques spéciales avec de délicieux plats dans lesquels le fromage accompagne une multitude d’ingrédients qui vont du thon, aux champignons, aux châtaignes, aux croquettes ainsi qu’une grande variété de fruits, accompagnés par d’excellents vins de la région. Bien que le motif de la fête soit le fromage, les amateurs de jambon ibérique de qualité peuvent se réjouir, en effet, en Estrémadure, la grande région où se trouve Trujillo, est (avec Huelva et Salamanque) une des trois zones du pays où l’on produit le meilleur jambon, celui de bellota. La Plaza Mayor de Trujillo est une autre des grandes attractions de l’événement, une magnifique place de la Renaissance, centre névralgique de la population, qui malgré sa petite taille, possède un patrimoine intéressant avec des monuments magnifiques, des places et des maisons nobles.

Cáceres, la grande ville voisine et véritable joyau d’Estrémadure, déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, transporte le visiteur à l’époque médiévale à l’occasion d’une simple promenade dans son centre historique, l’un des mieux conservés d’Espagne. Le coeur de la ville est la Plaza Mayor, centre d’activité de la ville de jour comme de nuit. Sur la place, on y trouve l’hôtel de ville néoclassique, le Forum romain de Barbos, la tour sarrasine de Yerba, et la tour arabe de Bujaco, du XIIe siècle. L’arc de l’étoile (arco de la Estrella) cède place à la muraille almohade et permet l’entrée à l’intérieur de la ville, qui regorge de places, de palais et d’églises. On peut citer la Plaza et la cathédrale de Santa María et son retable spectaculaire. On y trouve également les palais épiscopaux de Mayoral et plateresques des Golfines de Abajo, résidence des Rois Catholiques, avec sa salle des ancêtres. Les autres centres d’importance de la ville intra-muros sont la Place San Jorge ainsi que la place de l’église San Mateo, avec le Palais de Solis, le couvent de San Pablo, le Palais des Cigognes, la place et la casa Valetas, avec sa splendide citerne (aljibe) du XIe siècle. D’autres lieux d’intérêts sont le musée arabe Yusuf al Burch, et le palais Golfines de Arriba. À l’heure des tapas, les meilleures alternatives sont les bars, les tavernes et les auberges de la Plaza Mayor.

La fête du fromage et la découverte de Cáceres méritent que l’on s’y arrête lors d’une courte escapade, mais celle-ci peut aussi être apprécié lors d’un voyage plus long. Si c'est le cas, les meilleures options, en fonction des préférences, sont de combiner la visite de Trujillo et Cáceres avec la découverte de Salamanque, autre joyau espagnol, et/ou Madrid. Une autre option est de réaliser un circuit de découverte par les principales villes et lieux d’Estrémadure ou de Castille ou, pour ceux qui préfèrent une expérience de repos et/ou de randonnée, en passant quelques jours dans l’idyllique et voisine Vallée de Jerte, un des paradis naturel et rural d’Espagne.

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